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Coupe du monde 2026: la Suisse reste idéalement placée

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Redevenue inoffensive, la Suisse n'est rentrée de Slovénie qu'avec un point (0-0). Mais elle n'aurait certainement pas boudé la situation actuelle au début des éliminatoires de la Coupe du monde 2026.

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La Suisse est à quelques pas d'une qualification pleine de maîtrise © KEYSTONE/EPA/ANTHONY ANEX

Avec 10 points, la troupe de Murat Yakin caracole toujours en tête de son groupe et dispose d'une différence de buts plus qu'avantageuse (+9). L'étonnante campagne réussie par le Kosovo, qui a encore battu une piteuse Suède lundi à Göteborg (1-0), prolonge cependant le suspense. Et laisse planer l'ombre d'un désagréable scénario qui forcerait la Suisse à passer par la case barrage pour vivre le Mondial nord-américain.

Pour éviter le pire, elle devra donc finir le travail en novembre, contre les Suédois - qui viendront à Genève avec un nouveau sélectionneur à la suite du limogeage du Danois Jon Dahl Tomasson - et au Kosovo.. Une victoire devant le public romand assurerait pratiquement la qualification de la Suisse, et ce même si les Kosovars gagnent en Slovénie. Ces derniers, malgré leurs 7 points au compteur, ont en effet toujours une différence de buts défavorable (-1).

Ce match nul frustrant à Ljubljana ravive toutefois quelques mauvais souvenirs. Lors de la dernière campagne qualificative livrée par Yakin et ses hommes, celle pour l'Euro 2024, une pénible série (1 victoire, 5 nuls, 1 défaite) avait suivi un excellent départ (3 victoires). Mais la deuxième place du groupe suffisait alors pour rallier l'Allemagne, et on ose imaginer que la Suisse abordera cette fois le dernier acte de son triptyque automnal avec l'intention de plier l'affaire.

En conférence de presse d'après-match, Yakin a été interrogé sur l'éventualité d'un "match de la peur" à Pristina. "Nous n'avons peur de personne", a-t-il répondu, sûr de la force de ses joueurs. "Ce que fait le Kosovo est remarquable, mais si nous devons aller chercher notre qualification là-bas, nous assumerons nos responsabilités."

Dans un mois, le sélectionneur bâlois espérera surtout pouvoir compter sur l'ensemble de ses cadres. Car si cette trêve a apporté des enseignements, c'est que les jokers offensifs helvétiques ne sont pas légion si l'on omet le virevoltant Johan Manzambi, qui n'est pas vraiment un attaquant.

L'inamovible avant-centre Breel Embolo n'a d'ailleurs pas été remplacé lundi, alors même qu'il était en difficulté face aux solides défenseurs slovènes. Il faut croire que ni Cedric Itten, ni Andi Zeqiri ne forment une alternative crédible aux yeux de Yakin.

La longue absence de Zeki Amdouni - le Genevois (27 sélections, 11 buts) s'est gravement blessé à un genou en juillet - se fait ressentir. Dans ce contexte, il n'est pas impossible que Noah Okafor, pas encore sélectionné en 2025, réapparaisse dans la prochaine liste de "Muri".

En manque de temps de jeu en Italie, l'attaquant bâlois a retrouvé le chemin des filets depuis son transfert à Leeds. "La porte est ouverte", avait assuré lundi dernier le directeur des équipes nationales Pierluigi Tami, écartant tout malaise entre Okafor et Yakin. "S'il continue à marquer, il pourrait à nouveau avoir sa chance."

Mais avec ou sans lui, la Suisse sait ce qu'elle a à faire pour valider une sixième participation consécutive à une Coupe du monde. Le 15 novembre à Genève, puis le 18 à Pristina, elle devra concrétiser l'excellent travail réalisé depuis le début de l'année pour effacer ce contretemps sur la route du Mondial.

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