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Analyse Football

La Supercoupe d'Allemagne 2025 au scanner

Lortho

En dominant le VfB Stuttgart 2-1, le FC Bayern s'est assuré un onzième succès en Supercoupe, dont il est incontestablement le spécialiste en Allemagne. Au-delà d'un trophée supplémentaire pour les Bavarois, ce premier match officiel de la saison 2025-2026 a livré quelques enseignements.

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Harry Kane, symbole du réalisme bavarois. © IMAGO / ActionPictures

Le réalisme du Bayern

Trois tirs cadrés, deux buts : difficile de faire plus efficace que le Rekordmeister dans cette Supercoupe 2025. Le tort de Stuttgart ? Laisser un semblant d'occasion à Harry Kane qui, dès la 18e minute, a trompé Fabian Bredlow en profitant d'un ballon mal contrôlé par Luca Jaquez. L'Anglais en est à 7 buts en 5 matches contre les Souabes, qui vont finir par devenir son adversaire préféré. Le brio de Manuel Neuer (lire par ailleurs), une défense souveraine et le premier but de Luis Diaz ont fait le reste. « Cela aurait été bien de marquer un ou deux buts de plus », a concédé Harry Kane. Qui se contentera du trophée pour cette fois.

Manuel Neuer, l'homme du match

C'est la huitième fois que “Manu” remporte la Supercoupe d'Allemagne. « La valeur n'attend pas le nombre des années », énonce la célèbre citation de Corneille. Manuel Neuer, lui, l'applique à l'envers : l'âge n'a pas de prise sur ses performances. 35% des votants, à l'issue de la rencontre, l'ont choisi comme joueur du match et on peut les comprendre : si le champion du monde 2014 n'a pas forcément eu un intense boulot à abattre, il s'est montré décisif quand il le fallait. En particulier dans ce face-à-face avec Nick Woltemade, à la 24e minute, où il a écarté le danger d'un de ces réflexes dont il a le secret. Ou face à Jamie Leweling à la 75e. L'égalisation menaçait mais le portier du Bayern en a décidé autrement. Suffisant pour convaincre les votants, d'autant que le jeu offensif du natif de Gelsenkirchen n'a, comme d'habitude, souffert d'aucune faille.

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Manuel Neuer, comme ici face à Jamie Leweling, a réussi plusieurs parades décisives.

L'application de Luis Diaz

Si le Colombien n'a pas montré la virtuosité d'un Ribéry ou d'un Olise, la prestation qu'il a livrée pour son premier match officiel avec le Bayern est largement positive à double titre : d'une part, son travail défensif appliqué a ostensiblement soulagé ses défenseurs ; d'autre part, son but, d'une impeccable tête décroisée – son seul tir de la partie –, a scellé le sort du match et prouvé qu'il saurait aussi apporter son écot en attaque. « Cela me fait extrêmement plaisir qu'il ait marqué son premier but », a formulé le directeur sportif Christoph Freund à l'issue de la rencontre. « Mais on a surtout vu, aujourd'hui, à quel point il était appliqué. C'est un point très important pour la suite de la saison. » L'entente avec Josip Stanisic, aligné derrière lui, est encore très largement perfectible. « Je lui avais dit que dès que les matches à enjeu allaient arriver, il allait marquer », s'enorgueillit son coéquipier Jonathan Tah. « Ce soir, ce fut le premier d'une longue série », prophétise le défenseur international allemand. Premier élément de réponse vendredi prochain contre Leipzig.

Plus de peur que de mal pour Gnabry et Laimer

Si Serge Gnabry (81e) et Konrad Laimer (72e) ont dû sortir prématurément du terrain, leur état physique n'inspire plus d'inquiétude. « Un coup sur le genou et une crampe », a précisé Christoph Freund à propos du premier. « Il est allé au bout de ses forces. » L'Autrichien, lui, s'était préalablement fait mal à un orteil et avait également souffert de crampes lorsqu'il a dû baisser pavillon mais sa disponibilité ne semble pas remise en question pour le lancement de la Bundesliga, vendredi prochain contre Leipzig.

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Luis Diaz, d'une tête décroisée imparable, a mis le Bayern à l'abri.

Stuttgart sans regret... ou presque

S'ils reconnaissent la supériorité de leur grand voisin du sud, les Souabes auraient aimé profiter davantage des quelques occasions franches qu'ils se sont créées. « Sur ces 2-3 grosses occasions, il aurait fallu qu'au moins une aille au fond », concède l'entraîneur du VfB Sebastian Hoeness. « Nous devons retenir la leçon au plus vite. Je trouve que nous aurions mérité d'aller aux tirs au but. Nous n'avons pas fait un mauvais match. » Angelo Stiller abonde, estimant que le VfB peut être « fier » et que sa prestation « doit donner confiance pour la saison de Bundesliga » qui arrive. Car « après vingt premières minutes difficiles, nous avons fait jeu égal », estime Deniz Undav. « Ensuite, c'est une affaire de détails. » La fameuse « petite différence » dont Philipp Lahm a fait le titre de son autobiographie...

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