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Noè Ponti veut combler un vide à Singapour

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Noè Ponti vise une première médaille dans des Mondiaux en grand bassin la semaine prochaine à Singapour.

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Noè Ponti espère cueillir à Singapour sa première médaille mondiale en grand bassin © KEYSTONE/SAMUEL GOLAY

Les espoirs suisses reposent avant tout sur les épaules du Tessinois de 24 ans, la prudence étant de mise du côté de Roman Mityukov, l'autre fer de lance de la natation helvétique.

Triple champion du monde en petit bassin, médaillé de bronze olympique 2021 et vice-champion d'Europe 2022 en grand bassin sur 100 m papillon, Noè Ponti doit, veut surtout, combler un vide dans son palmarès à Singapour. "Je veux gagner enfin une médaille dans des Mondiaux en grand bassin", n'hésite-t-il pas à clamer.

Mais le 2e meilleur performeur de la saison sur 100 m papillon (50''27), qui sera en lice dès dimanche sur 50 m, refuse de s'enflammer. "Ce ne sera pas aussi facile que ce que l'on peut croire. De nombreux facteurs entrent en ligne de compte", avait-il expliqué deux semaines plus tôt devant la presse suisse à Tenero.

Il y a "au moins quatre ou cinq" candidats au podium sur sa distance de prédilection, avait souligné celui qui rêve d'offrir à la natation suisse son premier titre mondial dans une course en bassin de 50 m. Et "une dizaine" sur 50 pap', où il est le no 4 de l'année. Sa tâche aurait d'ailleurs été moins ardue sur 200 m en l'absence notamment de Léon Marchand qui se concentre sur le 4 nages, mais il a renoncé à cette distance trop énergivore.

Ses adversaires ont aussi les crocs. Le Canadien Ilya Kharun, qui avait privé le Tessinois de podium pour 0''10 aux JO 2024 sur 100 m, est le no 1 de la saison sur 50 m et le no 2 sur 100 m. Le Français Maxime Grousset, no 1 sur 100 pap', le Néerlandais Nyls Korstanje et l'autre Canadien, Josh Liendo, visent aussi le top 3.

Noè Ponti ne veut en tout cas pas parler de pression, même s'il est invaincu depuis les Jeux de Paris et que les attentes sont immenses après ses trois titres mondiaux cueillis en petit bassin l'hiver dernier. "Les gens peuvent attendre ce qu'ils veulent. La seule pression que j'ai, c'est celle que je me mets moi-même."

Travailleur de l'ombre, Roman Mityukov n'a, lui, déjà plus rien à prouver sur 200 m dos. Médaillé de bronze européen en 2020 et mondial en 2023, vice-champion du monde en 2024, il avait touché au Graal l'été dernier à Paris en se parant du bronze olympique. "Je suis confiant, je serai compétitif", se contente-t-il d'affirmer.

Le Genevois, qui aura 25 ans le 30 juillet, ne se fixe pas d'objectif précis. "Je ne sais pas vraiment où j'en suis par rapport à la concurrence internationale. Cela fait quasiment un an que je ne me suis pas mesuré à elle", avait-il rappelé il y a deux semaines dans un entretien à Keystone-ATS.

Mais Roman Mityukov, à l'image du jeune retraité genevois Jérémy Desplanches, est passé maître dans l'art de briller dans les grandes compétitions. Sixième nageur le plus rapide de la saison, il a eu tout loisir de monter en puissance, et devrait logiquement jouer une nouvelle fois les médailles sur 200 m dos à Singapour.

Les quatre autres Suisses engagés dans ces courses en grand bassin affichent des ambitions plus modestes. Pour les médaillés européens Lisa Mamié, qui s'alignera sur les trois distances de la brasse (50, 100 et 200 m), et Antonio Djakovic (200 et 400 m libre), une place en finale constituerait un exploit. Marius Toscan (200 m papillon, 400 m 4 nages) et le "rookie" Gian-Luca Gartmann (50 m brasse et 200 m 4 nages) espèrent avant tout battre leurs records personnels.

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